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- France - 330 min - 2007
Sorti le le 06 juillet 2007
 le site du film
LISTE ARTISTIQUE
| Albert | Denis Podalydès
| | Sophie | Isabelle Candelier
| | Anna | Jeanne Balibar
| | François | Michel Vuillermoz
| | Otto | Jean-Noël Brouté
| | Corinne | Cécile Bouillot
| | Cruquet | Mouss
| | Le président du bureau de vote | Daniel Ceccaldi
| | Patrick | Philippe Uchan
| | Lui-même | Michel Butel |
LISTE TECHNIQUE
| Scénario | Bruno Podalydès
| | Dialogues | Bruno Podalydès
| | | Denis Podalydès
| | Directeur de la photographie | Pierre Stoeber
| | Monteuse | Joële van Effenterre
| | | Suzanne Koch
| | | Marie-France Cuenot
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|  | VERSAILLES-CHANTIERS
de Bruno Podalydès
Synopsis
La version interminable de « Dieu seul me voit », soit une série télévisée en six épisodes de 55 minutes... Diffusion tout le mois de juillet sur TPS.
Les épisodes :
1/6. Premier tour
Albert est ingénieur du son. Ce trentenaire, séducteur un peu malgré lui, fait la connaissance d'une ravissante jeune femme qui le convainc de se porter volontaire pour surveiller la bonne tenue d'élections dans un des bureaux de vote de Versailles. Sur place, il voit défiler les plus belles jambes de la région. Le lendemain, en tournage en Haute-Garonne où il participe à l'interview d'un maire, il rencontre une militante qui l'invite, son ami et lui, à un don du sang...
2/6. Don du sang
Après son aventure électorale, Albert se rend en province pour le tournage d'un film. Avec son ami de toujours, Otto, il fait la connaissance de Sophie, infirmière, qui les convainc de donner leur sang. Après la transfusion, Albert passe une soirée en compagnie de Sophie et de ses ex-compagnons. Mais, alors qu'il se retrouve enfin seul avec Sophie, un ex-petit ami de la jeune femme se manifeste...
3/6. Cocktail
Albert, au charme discret, multiplie les rencontres galantes. Trois femmes croisent son chemin et changent sa vie. Ces quelques heures et quelques jours passés en leur compagnie provoquent chez lui d'intenses réflexions. De quoi alimenter ses doutes, ses craintes, ses espoirs et son appétit insatiable de séduction...
4/6. Chou-fleur
5/6. Acte libre
6/6. Deuxième tour
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A propos du film
« Une dégaine lunaire, une calvitie galopante et une fâcheuse proportion au soliloque… En 1991, Arnaud, un antihéros délicieusement indécis, jaillissait de l’imagination du cinéaste Bruno Podalydès, pour prendre possession du corps de Denis, son acteur de frère. Six ans après Versailles-Rive gauche, il reprenait du service sous un autre nom (Albert Jeanjean) dans Dieu seul me voit, un long métrage, cette fois. Détonante comédie sur l’indécision, ce deuxième volet de la trilogie inachevée (Versailles-Rive droite se fait encore attendre) exploitait à merveille le génie comique de Denis Podalydès et la complexité de son personnage, inconséquent, velléitaire, candide et rusé tout à la fois.
Issus d’un nouveau montage du film, les six épisodes de Versailles-Chantiers proposent une « version interminable » des atermoiements du trentenaire. Avec une curiosité nostalgique, on guette d’abord les savoureux dilemmes de celui pour qui rien ne va de soi (se garer ou non sur un passage clouté, voir Isabelle ou Anne…). Puis on retrouve les leitmotive ludiques qui donnaient déjà au film sa truculence : la Javanaise jouée par une fanfare, la bouilloire qu’Albert finit toujours par offrir à ses « conquêtes » et le fameux service à raclette.
Parce qu’il installe ses personnages dans une autre temporalité, Versailles-Chantiers prodigue toutefois bien autre chose qu’un simple plaisir d’initiés. Le format de la série (6 fois 55 minutes) renforce l’impact du comique de répétition tout en affinant encore les tendres croquis du tandem Podalydès.
Ainsi, plus on s’attarde dans le bureau de vote où Albert recueille le choix de ses concitoyens, plus on est convaincu d’avoir déjà croisé ceux qui l’entourent. Si l’on ajoute à cela la drôlerie de certaines scènes inédites (cf une séquence hilarante dans un local à poubelles), le constat est clair : Albert Jeanjean n’a jamais pris autant le temps d’hésiter, et c’est tant mieux. »
Mathilde Blottière - Télérama (30 juin 2007)
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